INTERVIEW [FR] | Hannah - Imperial College London: Biomedical Engineering

Je m’appelle Hannah, je suis parisienne et ai été scolarisée à l’École Jeannine Manuel depuis la grande section jusqu’en Terminale.

C’est une école bilingue focalisée sur l’apprentissage des langues et le développement de l’autonomie de ses élèves à travers un programme très soutenu. Trois mots pour décrire mon lycée sont: ouverture d’esprit, persévérance et travail.

Je n’ai jamais eu d’université de rêve car je n’étais pas sûre de ce que je voulais faire plus tard, mais arrivant à la fin de mes études je voulais étudier medecine en France ou partir à Londres.

Je suis étudiante à Imperial College à Londres depuis maintenant 2 ans. Cette université était donc mon premier choix car elle est spécialisée dans les sciences et est une des seules qui propose le cours que je voulais suivre: Biomedical Engineering. C’est un cursus d’ingénierie qui propose des matières scientifiques et technologiques tout en étant liée à la médecine. Ce programme est donc très complet et permet de toucher à beaucoup de matières scientifiques différentes, ce qui signifie aussi que le programme est très intense et que quantité de travail demandée est importante. Même si les élèves sont souvent sous pression, il y a une aide entre élèves qui rend la tâche moins difficile. Trouver des partenaires afin de travailler à plusieurs est une bonne démarche à suivre.

La première année à l’étranger est souvent la plus difficile. Être logée dans une “accommodation” m’a permis de rencontrer des gens dès mes premiers mois à l’université. La communauté internationale à Imperial est très importante et je m’en suis rendue compte dès mon installation puisque dans mon étage il y avait des italiens, des belges, une luxembourgeoise, un anglais, un russe et j’en passe… Il y avait souvent des dîners organisés dans la cuisine commune avant de sortir en soirée.

J’avais aussi la chance d’avoir beaucoup d’amis de mon lycée qui étaient aussi partis étudier à Londres, ce qui facilitait le fait d’être loin de ma famille. Je rentrais quand même à Paris à peu près un week-end par mois lorsque ma famille me manquait.

La deuxième année, j’ai emménagé avec ma meilleure amie du lycée dans un appartement tout près de mon université, où elle étudie aussi dans un cours différent. J’allais parfois à la bibliothèque avec des amis de mon cours mais je la trouvais souvent oppressante donc je travaillais chez moi la plupart du temps et faisais des aller-retours grâce à la proximité de mon logement.

Imperial n’est pas reconnue pour un sport spécifique, mais c’est une université qui propose des centaines de “clubs” variés. Beaucoup rejoignent des “sociétés” sportives mais aussi culturelles, comme la French Society qui nous permet de rencontrer beaucoup d’étudiants dans une situation similaire, scientifiques et intellectuelles.

La vie d’université a été surprenante pour moi car je ne m’attendais pas à ce partir à l’étranger soit un aussi grand bond en avant. C’est avant tout une expérience très enrichissante mais il faut savoir que c’est aussi une aventure qui nous oblige à mûrir, à acquérir beaucoup d’autonomie et qui nous laisse parfois livrés à nous mêmes, ce qui n’est pas toujours facile. Un conseil pour les élèves voulant étudier à Imperial: il faut persévérer dans le travail et ne pas hésiter à demander de l’aide, mais surtout profiter de la vie étudiante en découvrant de nouvelles personnes et de nouveaux endroits!